L’HEURE EST A LA TRANSITION AGRO-ECOLOGIQUE !

Un virage s’est amorcé avec la prise de conscience de l’intérêt de considérer le fonctionnement des écosystèmes comme gage de pérennisation des exploitations et des ressources naturelles. Il s’agit entre autre de favoriser un meilleur recyclage des matières organiques et de tirer profit de la diversité des sols et des milieux.

Dans cette perspective, le paysage joue un rôle déterminant : la disposition et l’organisation des infrastructures qui le composent (haies, bandes enherbées, marécages…) détermine notamment les flux d’eau et de nutriments, de contaminants, de sédiments ou de micro-organismes qu’elle transporte. Le paysage devient alors le support d’un ensemble de fonctionnalités, en premier lieu l’auto-épuration des eaux et l’équilibre au niveau des nutriments. C’est sans compter l’incidence économique pour la société : une eau de qualité une meilleure maîtrise des risques d’inondations ou de perte de biodiversité…

Or, peu d’outils portent sur la diversité d’organisation des paysages et sa traduction en termes de fonctionnalités. Pour Jean-Marie Vinatier, responsable du service d’appui à la recherche, l’innovation et le développement à la Chambre régionale d’agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes,Le paysage est, pour l’essentiel, un objet qui échappe aux constructions collectives, c’est la résultante d’une somme d’actions, de choix individuels qui, au final, aboutissent à une propriété d’ensemble ».