Le plateau périurbain de Miribel

Le site de Miribel (15 km²) est situé au nord-est de l’agglomération lyonnaise, dans un contexte péri-urbain traversé par des infrastructures autoroutières et ferroviaires. Il est occupé par des exploitations agricoles spécialisées en grandes cultures ou maraîchage. L’érosion des terres agricoles y est intense, impactant les voiries et les cours d’eau temporaires. Les collectivités souhaitent expérimenter des solutions en agissant sur le paysage et les pratiques agricoles.

Le Val de Méaudre dans le Parc naturel régional du Vercors

Dans le massif du Vercors, la ressource en eau est affectée par les contaminations bactériologiques liées aux transferts diffus s’opérant dans les formations superficielles tapissant le domaine karstique. En lien avec la profession agricole, le Parc souhaite aborder la thématique des services écosystémiques rendus par les structures paysagères, pour réduire la propagation microbienne fécale vers les ressources en eau. Le Val de Méaudre couvre 20 km², avec des systèmes montagnards de production laitière.

 

Le bassin versant du lac d’Aiguebelette

Le plan d’eau est au cœur de nombreux enjeux : pôle d’attraction, réputé pour sa qualité et son écosystème, son cadre rural et montagnard à la fois. Les fonctions touristiques et environnementales du plan d’eau dépendent des flux de nutriments transférés, en particulier de phosphore et d’azote. Constatant une évolution du paysage (urbanisation, mitage,…), les collectivités s’inquiètent de l’accroissement des flux, avec des conséquences sur l’état du plan d’eau et la biodiversité des zones humides. Les questions portent aussi sur comment concilier la fonction épuratrice des zones humides et le maintien de leur fonctionnalités. Le territoire étudié sur Aiguebelette concerne 30 km², avec des systèmes de production agricoles de l’Avant-Pays savoyard, centrés sur la production de vaches laitières et allaitantes.